Succinose non cancérogène : un examen de la justification scientifique et réglementaire

Auteur(s): Colin Berry, David Brusick, Samuel M. Cohen, Jerry F. Hardisty, V. Lee Grotz & Gary M. Williams
Nom de la publication : Nutrition and Cancer 2016; DOI: 10.1080/01635581.2016.1224366
Année de publication : 2016

Extrait

Les autorités réglementaires du monde entier ont trouvé, en se basant sur une série d’études, que l’édulcorant non nutritif, le sucralose, n’était pas cancérigène. Un examen de ces études et d’autres études trouvées dans le cadre d’une recherche complète s’appuyant sur des termes clés appropriés parmis les différentes bases de données électroniques disponibles, a été mené; et les résultats de cet examen sont présentés ici. Un aperçu des types d’études sur lesquelles les différents organismes de réglementation se basent pour évaluer le potentiel de cancérogénicité est également fourni en tant que contexte. Des études physicochimiques et pharmacocinétiques/toxicocinétiques confirment la stabilité dans les conditions d’utilisation et ne révèlent aucun métabolite du potentiel cancérigène. Les tests in vitro et in vivo ne révèlent aucune activité génotoxique confirmée. Les études de cancérogénicité à long terme dans les modèles animaux ne fournissent aucune preuve de potentiel cancérigène pour le sucralose. Dans les études chez des adultes en bonne santé, le sucralose a été bien toléré et sans preuve de toxicité ou d’autres changements susceptibles de suggérer des effets potentiellement cancérigènes. En résumé, le sucralose ne démontre pas une activité cancérigène même lorsque les niveaux d’exposition sont plusieurs fois supérieurs à la plage des niveaux d’ingestion journaliers prévus.

Résumé

Cette revue systématique et exhaustive a examiné toutes les preuves disponibles et les études évaluant la sécurité et la cancérogénicité du sucralose et a confirmé que l’édulcorant est sûr à la consommation et ne cause pas de cancer. Le sucralose ne démontre pas une activité cancérogène, même lorsque les niveaux d’exposition sont de plusieurs ordres de grandeur supérieurs à la gamme des niveaux d’ingestion quotidienne prévue. En examinant la littérature scientifique dans ce domaine grâce à une recherche systématique des études disponibles, y compris des recherches menées indépendamment et soutenues par l’industrie sur la sécurité du sucralose, les auteurs ont conclu que :

  • il n’y a pas preuve de problèmes chimiques ou de toxicité;
  • Aucun métabolite dans le sucralose n’a été jugé cancérigène;
  • Aucun changement aux gènes n’a été observé pour indiquer des effets cancéreux;
  • À des doses de milliers de fois l’apport quotidien maximal chez l’homme, la toxicité et les études de cancérogénicité à long terme « n’ont montré aucune preuve de potentiel cancérigène du sucralose ».

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