Édulcorants à faible teneur en calories : les preuves d’absence d’effets sur la fonction intestinale humaine

Auteur(s): Bryant C., McLaughlin J
Nom de la publication : Physiol Behav 2016 Oct 1;164(Pt B):482-5
Année de publication : 2016

Extrait

L’importance de la signalisation entre le cerveau et l’intestin induite par les nutriments dans la régulation de l’apport alimentaire humain est devenue une cible de plus en plus importante de la recherche. La majeure partie de l’excès calorique consommé provient de sucres alimentaires, mais notre connaissance des mécanismes de médiation des effets physiologiques et appétitifs des goûters sucrés dans l’intestin humain et l’axe cerveau-intestin est loin d’être complète. Les effets comparatifs des sucres naturels par rapport aux édulcorants à faible teneur en calories sont également mal compris. La recherche sur les modèles animaux et cellulaires a suggéré un rôle fonctionnel clé des cellules endocrines intestinales pour les récepteurs de goût sucré précédemment décrits. Cependant, les études sur les humains à ce jour ont constamment échoué à démontrer que l’activation du récepteur du goût sucré par les édulcorants à faible teneur en calories placés dans l’intestin humain ne réplique aucun des effets sur la motilité gastrique, les hormones intestinales ou les réponses à l’appétit produits par les sucres caloriques.

Résumé

L’examen scientifique de Bryant et McLaughlin a révélé qu’il existe un manque de preuves des effets des édulcorants à faible teneur en calories (LCS) sur la fonction intestinale. L’examen couvre les études cellulaires, animales et cliniques et met en contexte les résultats de cette recherche en ce qui concerne l’axe intestinal et sa régulation de l’apport alimentaire, et a été menée à la lumière d’hypothèses récentes suggérant un effet des LCS sur la santé humaine via l’activation des récepteurs du goût et/ou la libération d’hormones intestinales impliquées dans la signalisation des nutriments et la régulation de l’appétit.

Après avoir examiné la preuve collective, les auteurs ont conclu que les études humaines disponibles ne favorisent pas un effet cliniquement significatif des LCS sur les hormones intestinales impliquées dans la glycémie ou le contrôle de l’appétit. Sur la base de la preuve scientifique, ils ont constaté que le sucralose, l’aspartame et l’as-K n’avaient pas d’effet plus important que l’eau sur la sécrétion de GLP-1, d’insuline, de PYY ou de chlrine, ni aucun impact sur les réponses à l’appétit.

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